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Le wwoofing, alternative idéale pour voyager & travailler

Dans la catégorie Tourisme vert
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Le 24 juillet 2020
Wwofing, bon plan pour voyager sans dépenser En savoir plus
wwoofing

Et vous, pratiquez-vous le wwoofing ? Si vous croyez à une faute de frappe, détrompez-vous ! Le wwoofing est une pratique en vogue qui consiste à travailler au sein d’une exploitation fermière pour voyager. Aux quatre coins du monde, des agriculteurs accueillent des bourlingueurs de tout âge qui vont leur prêter main forte à la ferme. Vous hésitez à vous lancer ? Vous souhaitez en savoir plus ? Granvillage faire le tour de la question !


Et si le wwoofing était fait pour vous ?


Il y a celles et ceux qui voudront wwoofer tout l’été et les autres qui le feront toute l’année. Le wwoofing est un concept anglais qui a vu le jour en 1971. Derrière ce mot étrange, se cache un acronyme qui signifie World Wide Opportunities on Organic Farms. Dans les faits, des agriculteurs qui produisent des produits biologiques accueillent des voyageurs qui réaliseront quelques petites tâches gratuites en échange du gîte et du couvert. Aujourd’hui, le concept s’est largement développé et des agriculteurs conventionnels, des hôtels et même des particuliers ont rejoint le mouvement.



Par où commencer ? ?


Le mieux, c’est de se rendre sur le site officiel de l’association. Une fois l’adhésion annuelle payée, on peut avoir accès aux fermes-hôtes et faire son choix parmi de nombreuses destinations, type d’activités ou labels proposés. Lorsque vous avez trouvé vos perles rares, contactez vos hôtes, posez-leur vos questions, faites-leur part de vos contraintes (travail, condition médicale, allergies…). Pour ne rien laisser au hasard, voici une liste de questions à poser avant de s’engager :

  • Que vais-je faire ?
  • Tous les repas sont pris en charge ?
  • Je travaillerai combien d’heures par jour ?
  • Vais-je avoir besoin d’une tente et d’un sac de couchage ?
  • Serai-je la/le seul(e) wwoofer ?
  • Avez-vous internet ? (Si vous avez des impératifs professionnels)


Le wwoofing est-il fait pour moi ? ?


Si vous avez envie de découvrir de nouveaux endroits, de mettre un pied dans le monde agricole, si vous avez soif de découverte et d’aventures, si vous voulez vivre une expérience unique et surtout, si vous êtes prêt(e) à mettre de l’huile de coude, alors foncez, le wwoofing est fait pour vous !
En revanche, si vous êtes en quête de détente et de farniente, alors fuyez !

wwoofing


Quelles missions en wwoofing ? ?‍?


Cela dépendra souvent du moment. Les besoins pourront être sur de la cueillette, des petits travaux, du bricolage, de la cuisine ou des soins aux animaux.

Attention, le wwoofing n’a aucun but formateur et les missions ne sont pas à la carte. Cette pratique repose avant tout sur l’échange. On ne pourra pas exiger d’un agriculteur qu’il vous apprenne les techniques de vinification. Les missions sont présentées et détaillées dans l’annonce et les deux parties devront respecter ce qui a été mentionné.



Faut-il un diplôme ? ?


Bien-sûr que non ! Le wwoofing est avant tout destiné aux voyageurs qui souhaitent découvrir une culture, des techniques et des régions en échange de quelques petites tâches. Aucun diplôme ne peut être exigé de la part de l’hôte.



Quels sont les indispensables pour pratiquer le wwoofing ? ?


Si vous comptez partir en dehors de votre pays, pensez à faire Visa de Travail si besoin. Ayez également des papiers d’identité en règle.

Pour le reste, pensez à prendre des affaires qui vous permettront de réaliser les tâches pour lesquelles vous vous êtes engagé(e). Prenez un sac à dos, glissez-y une gourde, une bonne paire de chaussures, un carnet pour graver vos souvenirs, une trousse de premiers secours et tous vos indispensables pour les voyages. Votre hôte se chargera de vous fournir outils et équipements.



Peut-on partir en famille ? ?


Bien-sûr. Certaines exploitations accueillent des enfants. Attention, vos hôtes ne seront pas là pour assurer le rôle de baby-sitters. Si vous avez des enfants en bas-âge, attendez peut-être quelques années avant de vous lancer.



Je ne parle pas anglais, puis-je partir ? ?

Il est recommandé de parler la langue du pays d’accueil ou alors d’avoir de petites bases en anglais pour être capable d’échanger avec vos hôtes et vos camarades de wwoofing. Si vous ne maîtrisez pas de langues étrangères, profitez des trajets pour glaner quelques mots !



Je suis agriculteur et je veux accueillir des wwoofers. Comment faire ? ?


Avant toute chose, il faudra vous pencher sur l’aspect juridique. Pour être capable d’accueillir des travailleurs-voyageurs, assurez-vous que votre assurance d’exploitation comporte une clause couvrant les volontaires.

Attention, le wwoofer ne doit pas remplacer un ouvrier ou répondre à un besoin de main d’œuvre. Si vous accueillez des voyageurs, c’est avant tout pour leur faire découvrir votre monde en échange d’un petit coup de main, du gite et du couvert.

À jouer avec le feu, nombreux sont ceux qui se sont fait épingler pour travail dissimulé !

Le mieux, pour éviter tous les problèmes, c’est de faire un minimum connaissance avec vos futurs wwoofers. Voici quelques exemples de questions à leur poser dès le premier échange :

  • Pourquoi avoir choisi mon exploitation ?
  • Avez-vous des compétences particulières ? Y a-t-il quelque chose que vous souhaitez faire en particulier ?
  • Combien de temps souhaitez-vous rester ?
  • Quelle(s) langue(s) parlez-vous ?
  • Est-ce votre premier wwoofing ?
  • Suivez-vous un régime alimentaire particulier ?
  • Êtes-vous véhiculé(e) ?
  • Avez-vous un handicap ou des problèmes médicaux dont vous souhaiteriez me faire part ?
  • Êtes-vous à jour dans vos vaccins ?
  • Êtes-vous assuré(e) ?


N’hésitez pas à préciser sur votre fiche Granvillage que vous accueillez des wwoofers ! Si vous avez des questions à ce sujet, notre équipe est là pour vous répondre !


Léonor, parole de wwoofeuse !


Wwoofeuse confirmée, Léonor nous partage son témoignage :

Léonor et ses belles rencontres caprines ?

« Je m’appelle Leonor et j’ai 29 ans. J’ai fait une école de commerce, puis un master en direction de projets culturels. Je travaillais initialement dans le théâtre côté administration et gestion. Malgré mes six ans d’études et plusieurs stages, je n’arrivais toujours pas à trouver du travail. J’avais des diplômes, mais on me reprochait mon manque d’expérience.

J’ai découvert le wwoofing au détour de mes voyages, notamment en Nouvelle-Zélande où la pratique est très courante. Le principe est de travailler dans des fermes bio en voyageant. J’en ai fait à nouveau cette année par l’intermédiaire d’une copine qui m’a proposé de l’accompagner dans une ferme en Ardèche.

Je voyais le wwoofing comme un moyen de connaître le monde agricole. Je me suis alors aperçue que c’était la meilleure manière d’apprendre. Tu donnes ta force de travail en rétribution d’un enseignement.

J’ai fait du wwoofing dans des petites exploitations et j’ai donc pu participer à toute sorte de tâches et vivre le quotidien de la vie à la ferme.

Le wwoofing m’a permis de trouver ma voie. Je me suis donc lancée dans un tour de France de wwoofing pour affiner mon projet au gré de mes expériences. Grâce à ça, aujourd’hui, je sais que je suis intéressée par les éco-lieux et les micro-fermes.

J’ai passé le confinement dans une ferme et durant cette période, j’ai pu découvrir plein d’autres facettes de la vie à la ferme. Je me suis occupée de chèvres avec les traites le matin et le soir, j’ai veillé à ce qu’elles aient à manger, à boire, je les ai promenées… J’ai adoré l’élevage, ces animaux sont si affectueux ! Les chèvres te suivent partout comme un seul homme et j’étais avec un collègue extrêmement précieux : un chien. En tant que citadins, on est habitués aux animaux domestiques. Avec les animaux d’élevage, c’est si différent !

Je n’aurais jamais pu vivre ça sans partager le quotidien de la ferme.

Certaines personnes s’aperçoivent que le wwoofing n’est finalement pas fait pour elles. Mais ce n’est pas grave, elles auront au moins essayé. Il n’y a aucun enjeu, aucun risque, pas de contrat ni engagement. Tout le monde peut se lancer, essayer et voir ce que ça donne. Il n’y a aucune pression. Il faut simplement faire le premier pas !

Si vous êtes intéressé(e) et que vous avez quelques jours de vacances, essayez il n’y a rien de plus simple. Il suffit de contacter des fermes sur www.wwoofing.fr pour leur demander si elles peuvent vous accueillir et le tour est joué ! »



Et vous, avez-vous déjà fait du wwoofing ? Accueillez-vous des wwoofers ? Partagez votre expérience en commentaire ou sur Facebook et Instagram.

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