En Provence, on voit la vie en rosé

Provence et rosé, des siècles d’amour
600 ans avant notre ère, les phocéens débarquent sur les côtes de la future Marseille avec, dans leur cargaison, une plante qui allait faire le bonheur des français durant les siècles qui suivirent : la vigne.
Les romains prirent la suite, développèrent les plantations et les emmenèrent au fil de leurs périples, dans d’autres régions de France et d’Europe.
À l’époque, la peau des raisins était retirée lors de la vinification, offrant au breuvage une belle robe rose pâle. Le rosé était né.
Image par Franck Barkse
Aujourd’hui, la France vibre encore et plus que jamais pour le rosé de Provence, faisant de la région la plus grande productrice de vins rosés en France avec à elle seule, près de 40% de la production. L’engouement est tel que chaque année, 40 millions de bouteilles de rosé de Provence voyagent à l’étranger, traversent mers et frontières pour offrir leurs arômes aux amateurs du monde entier.
Image par Image par Heike Schauz
Le rosé de Provence, un vin aux notes intenses
Les rayons du soleil veillent à se poser sur les vignes de Provence une belle partie de l’année.
Le mistral vient apporter son souffle et leur offre fraîcheur et protection. C’est sans doute ce qui en fait une terre si propice qui donne au vin ce goût si particulier.
Les vignobles de Provence s’étendent sur 26 680 hectares, répartis sur trois départements – le Var, les Alpes-Maritimes et les Bouches-du-Rhône – offrant ainsi un large éventail d’arômes et de goûts, reposants sur trois principaux cépages : la syrah, le grenache et le mourvèdre.
On retrouve des notes fraîches, intenses et gourmandes, mais aussi florales ou épicées. Les arômes sont fruités et rappellent les agrumes, les fruits rouges, les fruits à chair blanche ou jaune. En bouche, il se démarque par son équilibre, sa générosité et sa douceur.
Les rosés de Provence pourraient se reconnaître au premier regard grâce à leurs belles robes claires et brillantes, oscillant entre des tons rosés et orangés, propres à ce beau terroir.
Contrairement à une croyance bien trop répandue, le rosé ne se résume pas qu’à l’apéro. Il s’accorde à merveille avec des viandes blanches, des grillades de poissons et des fromages de chèvre ou de brebis. Loin de renier ses origines, le rosé de Provence se marie aussi merveilleusement bien avec la cuisine méditerranéenne. Et côté dessert, il fait aussi des merveilles ! Pour votre plus grand plaisir le chef Émile Brunier avait partagé sa recette de tartelette framboises, rosé de Provence, chocolat au lait et thym
Maintenant que vous avez l’eau (ou plutôt le rosé) à la bouche, on vous invite à découvrir les vignerons près de chez vous pour déguster une bonne bouteille bien fraîche (entre 08 et 10°) accompagnée d’un rouget grillé nappé d’huile d’olive. Bon appétit !
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