Tout savoir sur les céréales cultivées en France

Blé, avoine, sorgho, orge, maïs… les céréales font partie de notre quotidien pour notre alimentation, celle des animaux d’élevage, mais aussi pour la fabrication de biocarburants par exemple. En France, près de la moitié des terres arables sont cultivées en céréales. Découvrez tout ce qu’il y a à savoir sur les céréales et la filière céréalière française.

Quelles variétés de céréales sont cultivées en France ?

Une céréale désigne une plante qui produit des graines que l’on peut récolter à maturité. Avec 9.2 millions d’hectares cultivés et 65.5 millions de tonnes de céréales produites chaque année, la France se hisse à la première place du podium des producteurs et exportateurs européens et à la 9ème place des producteurs à l’échelle mondiale.
La production de céréales françaises peut avoir un but domestique ou industriel, pour la consommation alimentaire, ou fourragère, lorsqu’elles sont destinées aux animaux.

Avoine : originaire d’Asie, l’avoine est devenue un élément important de l’alimentation des pays du nord de l’Europe. Aujourd’hui, on la consomme beaucoup sous forme de flocons au petit-déjeuner ou dans les recettes.
Ses bienfaits : facile à digérer, elle présente des vertus anticholestérol, contribue au bon fonctionnement du foie en accélérant la production de lécithine et est appréciée pour son effet rassasiant.

Blés (tendre et dur) : la production céréalière française est largement dominée par le blé. On utilise le blé tendre pour fabriquer de la farine et le blé dur pour fabriquer de la semoule. Il est également cultivé pour des utilisations industrielles, comme la papeterie, la pharmacie ou les biocarburants.
Ses bienfaits : le blé contient des antioxydants, il est riche en fer, en fibres et en vitamines E. Il contribue à protéger des maladies cardiovasculaires, à contrôler le diabète et le cholestérol.

Épeautre : c’est une variété de blé ancien. On l’utilise comme le blé, pour faire de la farine, dans les plats ou encore pour l’alimentation animale.
Ses bienfaits : il est riche en fibre et contribue à réguler le transit. Il contient des protéines, ce qui favorise la sensation de satiété et la production de masse musculaire. Il a toute sa place dans l’alimentation des sportifs. Il contient des vitamines et minéraux nécessaires pour rester en bonne santé, notamment du phosphore, qui permet de réguler le pH sanguin.

Maïs : né en Amérique du Sud, il a été ramené en Europe par les navigateurs du XV° siècle. Il existe quatre types de culture de maïs : le maïs fourrager, qui sert à l’alimentation du bétail ; principalement l’hiver ; le maïs grain qui est également utilisé pour l’alimentation animale, pour la semoulerie et pour la production de biocarburants ; le maïs semences, qui sert à produire les semences pour les prochaines cultures ; le maïs doux qui est celui que nous consommons en grains, en épis, en semoule ou en farine.
Ses bienfaits : il est riche en potassium et apprécié pour ses vertus diurétiques. Il contient beaucoup de fibres, ce qui fait de lui un allié du transit. Son apport en vitamines B est deux à trois fois plus élevé que celui d’autres légumes frais.

Millet : le millet est un terme qui regroupe plusieurs espèces de céréales. On l’appelle souvent « mil ». Assez rustiques, ces céréales sont particulièrement cultivées pour l’alimentation des animaux d’élevage. On peut le consommer sous forme de bouillie ou de galette, à l’instar des recettes d’Afrique ou d’Amérique du Sud.
Ses bienfaits : le millet est riche en phosphore, en magnésium et en calcium. Il affiche aussi un taux de protéines élevé. Il contribue à lutter contre l’apparition de maladies cardiovasculaires, du cholestérol, de certains cancers et du diabète.

Orge : en France, près d’un tiers de l’orge cultivée est destinée à la fabrication de malt pour la bière. On peut aussi l’utiliser pour faire du pain ou des bouillies. On la retrouve également dans l’alimentation des animaux d’élevage.
Ses bienfaits : l’orge contient du phosphore, du sélénium, des fibres, du fer et du zinc. Elle contribue au bon fonctionnement du transit, à la diminution du cholestérol et à prévoir l’apparition des calculs biliaires.

Riz : cultivé et consommé aux quatre coins du monde, le riz compte près de 8 000 variétés. En France, sa culture est majoritairement concentrée en Camargue (qui est aussi une terre de taureaux).
Ses bienfaits : le riz est une source de sucres lents et permet de fournir l’énergie nécessaire au corps humain. Il est reconnu pour ses bienfaits digestifs.

Triticale : c’est une céréale issue d’un croisement entre le blé pour sa productivité et le seigle pour sa résistance. Comme on ne peut pas faire de pain à partir de sa farine, on la cultive principalement pour une utilisation fourragère. Elle peut aussi servir à la fabrication de biogaz ou de produits chimiques.

Sarrasin : il occupe une place de choix dans la cuisine d’Europe centrale. On l’appelle « blé noir », même s’il n’appartient pas à la même espèce que le blé. On peut le consommer comme du riz, ou utiliser sa farine pour de crêpes ou des galettes, comme dans les célèbres recettes bretonnes.
Ses bienfaits : comme de nombreuses céréales, le sarrasin permet de provoquer une sensation de satiété et d’éviter les fringales entre les repas. Il contient des protéines et peut contribuer à limiter les carences. Il est également riche en vitamines et minéraux.

Seigle : longtemps, le seigle a souffert d’une mauvaise presse. Son pain brun était destiné aux plus pauvres quand les plus aisés préféraient le pain blanc. Aujourd’hui, il est revenu sur le devant de la scène et sert notamment à la fabrication de pain, mais on peut aussi consommer ses graines dans les recettes de tous les jours. Il peut également servir à la fabrication de bière ou de spiritueux.
Ses bienfaits : naturellement riche en fibres, il est recommandé pour assurer le bon fonctionnement du système digestif. Il est riche en antioxydants qui permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire et les maladies qui en découlent.

Sorgho : on le cultive pour consommer ses graines ou sa farine, mais aussi pour une utilisation fourragère. Il résiste aux sécheresses et s’adapte parfaitement aux climats tropicaux et méditerranéens. Il offre une farine légèrement sucrée qui peut permettre la fabrication de crêpes ou galettes.
Ses bienfaits : riche en fibres, il contribue au bon fonctionnement du système digestif. Il provoque également une sensation de satiété. Il contient de nombreux minéraux et permet de limiter l’apparition de certaines maladies gastro-intestinales.

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